La Saga du Caleçon Blanc

Un matin, tu décides enfin de changer de caleçon. Ouvrant ton placard, tu réalises avec horreur qu'il est à présent vide, et que les calbuts sont tous répandus dans ta chambre. Tu te munis donc de ta picopuce, ton Vizir Plus en poudre, un billet de 10 et une pièce de 2.

Le premier lieu de ta quête est le 2e étage de l'école. Il faut bien viser pendant les horaires (hem-hem) ouvrables. C'est-à-dire, typiquement, 10 minutes après le début du cours, quand tu arrives enfin à l'école. Tu te trouves face à face avec la bête : le Rechargeur de Picopuce.

Le combat n'est pas évident : si, en appliquant ta picopuce, il t'affiche son Crédit non récupéré, tu n'y parviendras pas, il te faudra entrer dans la laverie (oui c'est au fond de la rèz...) pour résoudre ce problème. Si et seulement si ton Crédit est en état de marche, tu peux donner à manger au Rechargeur ton billet de 10, puis réappliquer ta picopuce pour en gagner la substance.

Retourne alors auprès de ton linge et parviens avec lui dans l'Antre de la Laverie (entre A et B pour Debourg, dans le hall d'entrée pour la MDH). Offre à la Machine ton précieux tissu, et une dose de lessive. A présent le Déchargeur est prêt à recevoir ton offrande; applique-lui ta picopuce et choisis ta machine à laver...

Il te reste encore une pièce de 2. Va donc au foyer, c'est le troisième Lieu du Rituel de la Lessive. Avec ta pièce, tu peux faire une partie de flipper en attendant que le Rituel se finisse.

Mais dis, grand-père, pourquoi ce système venu du fond des âges? Sache, mon petit, que la laverie a un jour fonctionné avec des pièces, comme toute laverie qui se respecte. Mais elle a subi de nombreux assauts, dont une épique bataille entre notre Basely et des malfrats venus dévaliser les machines pleines de sioux, et l'Empire a décidé de mettre en place ce protocole, certes horripilant, mais sûr.

En plus, cela a permis d'éliminer le trafic de pièces de 2F. En effet, toutes ces pièces se retrouvant fatalement dans le monnayeur du séchage, il se trouve qu'elles étaient finalement très rares (oui, même dans les banques du quartier !), on n'était pas loin du marché noir de la pièce de 2F...

La Tartine n°31 - Répondre à cet article
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