Un principe des plus simples, énoncé dans le titre, à savoir pendant une nuit, de la coinche. Un jeu de cartes quasi-exclusivement hexagonal, moins prout-prout que le tarot et plus désintéressé que le poker, dont le piment, en plus des modalités du jeu en lui-même, au fait que l'on joue à la coinche à deux.
Partenaire particulier cherche, non pas dérivée particulaire, mais coincheur sachant coincher. La coinche possède certains aspects agréables des sports collectifs: lorsqu'on se comprend sur le jeu, qu'inconsciemment on comprend ce que veut nous voir jouer notre partenaire, et qu'en plus on gagne, cela constitue un sentiment très agréable, travail d'équipe et heureusement que tu étais là.
Ce qui constitue un piment disons plus rouge, plus risqué est le fait qu'on ne joue pas à la coicnhe à cinq ou à quinze, mais bien à deux. Le potentiel personnel de conneries s'élève donc à un demi, ce qui est beaucoup et même pas mal. Pas de filet, on ne désavoue pas son partenaire qui prend à 130 sans le valet.
Bref, je pérore autour du pot: la nuit de la coinche était un concentré d'émotions: transpiration pendant les annonces et pampryls offerts par les capoteurs imprudents.
Les plus habiles des coincheurs se sont vus récompensés après de longues heures de jeu par des lots dont on taira pour certains la qualité (bon appétit, bien sûr). Avant de donner le classement, encore un grand merci à tous ceux qui ont participé!
Grands vainqueurs: Amélie Dufournet et Marie-Laure Pons, vainqueurs valeureux: Bertrand Marc et Martin Delacourt, 2e: Thibaut Balabonski et Tristan Fréjacques, 3e: Matthieu Simonet et Elorian Hatat, 4e: Aline Parreau et Denis Kuperberg, prix spécial du jury: les Grenouilles, qui se reconnaîtront.