Et voilà, c'est fini.

Une phrase, toute courte, lancée un dimanche soir, au -1 de l'ENS, vide. Ca fait bizarre...

Quoi? Une organisation de 5 mois, envolée en deux jours? Et pourtant, c'est une longue histoire.

La nuit des clubs, un appel lancé par Gaëlle, si mes souvenirs sont bons. Des gens motivés qui se retrouvent et forment une équipe, d'autres qui se raccrochent en cours de route. Et c'est parti: choix de la date, du thème, des groupes, sponsors, affiches... Nous découvrons les joies de la liste gala et des spams réguliers (et encore, il parait qu'il n'y en avait pas beaucoup; les vieux diront Vous n'avez pas connu la liste gala de notre temps ...).

Rentrée de janvier, tout s'accélère. C'est dans si peu de temps, déjà? On ne sera jamais prêt! Vite, des plans moquette: aller la chercher à Eurexpo, le soir, avoir peur dans la voiture de Jérémy, voir Bertrand sauter sur la moquette pour la faire rentrer dans la camionnette, encombrer le local Lacim de moquette jusqu'au plafond (merci à eux pour leur patience). Puis des réunions, des réunions, encore des réunions. Beaucoup de fous rires aussi. Les vacances de février sont un peu speed, la rentrée encore plus.

Lundi: dernière réunion, mise au point du planning de la semaine. Mardi: courses diverses, Thomas et Bertrand ont dû tomber amoureux de PCash et Carouf pour y retourner aussi souvent! Mercredi: on commence la déco, on coud des étoiles et des ZZZ sur des draps bleus, puis ignifugation, bâchage... J'espère pour vous que vous n'avez pas loupé Anne-Sandrine et Mallorie ignifugeant 124m de nappe blanche, dans l'antichambre de la salle des examens, les draps étalés partout au -1, le sol glissant car plein d'ignifugeant, Julien, les pieds dans la rivière, dehors, à bâcher les vitres avec l'aide de Yvan, Pauline, Michaël et tant d'autres.

Jeudi: 10h moquette. Un puzzle géant. C'est rigolo au début mais on s'aperçoit vite que ça gratte, que ça abime les mains au point de les faire saigner, que c'est ultra pénible à poser de manière à ce que rien ne se superpose... Mais la grande surprise est que beaucoup sont venus nous aider, ce qui est plus qu'apprécié. Merci à vous. On prend quelques fous rires à surfer sur la moquette avec les belles tables piquées au DMI pour lisser la moquette. Bref, on bosse et on rigole bien. Une mention spéciale à Matthieu et Florian pour nous avoir fait une bonne centaine de crêpes pour nous redonner des forces. Le soir, on transporte encore des tables du DMI, des fauteuils de la BDthèque, Anne-Sandrine et Mallorie ignifugent encore toutes les pancartes toilettes et vestiaire.

Vendredi, le réveil sonne à 7h. Putain, dans 24h, on y est encore est la première chose qui me passe par la tête (je sais, ce n'est pas très classe mais on fait ce qu'on peut à 7h du mat'). Tout s'enchaine très vite. Là encore, beaucoup d'aide extérieure, plus qu'utile. Déco, organisation des bars, dernières bâches, installation du vestiaire, de l'accueil. Les musiciens défilent, le matos est installé, la scène montée (ah, non, ça, c'était la veille), les respos musique courent partout. Vers 20h arrivent des danseurs, des musiciens, des barmen et barmaids. Tout est prêt sauf nous. On arrive quand même à se relayer pour pouvoir aller prendre une douche et se changer avant que le gala ne commence vraiment.

La soirée commence, Julien court partout. Il fait très pro avec son oreillette et son talkie. Anne-Sandrine est repérée par tous car elle associe toute la soirée robe et sac eastpak, dans lequel elle trimbale tout son matos pour les animations. Le bar Gourmandise marche à merveille, le match d'impro et l'orchestre ont l'air apprécié, les danseurs de rock invitent gentiment le public à danser, le défilé commence et se termine aussi vite (merci à Ariane pour son travail et félicitations pour ses talents de styliste et de couturière, merci à notre cher commentateur), les quarts d'heure se succèdent. Au vestiaire et à l'accueil, tout marche sur des roulettes grâce à l'aide qui nous est proposée spontanément. Merci à tous ceux qui ont accepté de passer un moment à nous aider.

5h, fin de la soirée. Hop, on ressort le jean, le T-shirt crade, les baskets et c'est parti pour le rangement. Moquette, vestiaire, serpillière, scotch. A 8h, on dit stop. Au lit jusqu'à 13h pour les respos musique et Julien, jusqu'à 16h pour les autres. Et c'est reparti, ça lave, ça gratte le scotch, ça range dans tous les sens. Fous rires devant la casserole d'andouillette laissée au foyer par les musiciens. Après quelques pizzas mangées tous ensemble, on s'y remet jusqu'à minuit. Le dimanche, il ne reste plus grand-chose, on lave les flûtes, on ramène les bâches et les cintres dans la cave BdE... Enfin, on peut enlever une bonne fois pour toute ces vêtements crades et reprendre un rythme correct. Ce n'est pas tout à fait fini pour certains d'entre nous, en particulier la trésorière. Bon courage à toi, Pauline.

Merci encore et encore à tous ceux qui nous ont aidés, supportés, voire portés pendant toute cette préparation, pendant la soirée et après: moquette, déco, rangement, accueil, vestiaire, cuisine... et j'en oublie certainement!

Sandrine
La Tartine n°50 - Répondre à cet article
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