Edito
Lettre ouverte à Monsieur Gillet
Monsieur,
Lors d'une réunion avec une partie du BDE, vous nous aviez promis une lettre expliquant précisément les raisons de vos mesures quant au foyer. Cette lettre nous semblait importante sachant que la très courte note de service de M. Ribar n'a absolument pas permis aux élèves de comprendre votre décision.
Imaginez notamment les plus anciens d'entre-nous, qui ont tout comme vous connu une époque où l'alcool n'était pas considéré comme un problème et où plus généralement les élèves eux-mêmes (ou les gens qu'ils avaient désigné) étaient considérés comme responsables et capables de gérer de façon autonome les possibles débordements. Après que le foyer ait vécu des années ainsi sans s'écrouler, les raisons de votre décision leur paraissent souvent obscures.
Au final, il y a un certain nombre de bruits qui circulent parmi lesquels il peut être difficile de faire le tri : certains disent que votre interdiction est uniquement un moyen facile de régler le problème du bruit, d'autres pensent que vous abandonnez vos responsabilités de directeur d'une école pour éviter à tout prix d'avoir de nouveau affaire à la justice, d'autres encore pensent que vous rêvez d'une école sans élèves ne contenant que des laboratoires, etc.
C'est pourquoi nous regrettons que vous soyez finalement revenu sur votre décision en annonçant au président du BDE que vous n'aviez pas l'intention de faire une lettre explicative. Par conséquent nous réclamons une telle lettre avant de continuer toute discussion avec vous sur le sujet, afin de partir sur une base claire.
Lyon, le 1er mai 2006,
Julien Frison (Responsable Foyer),
Thomas Braibant (Bureau Des Élèves),
Molly Brunner (Responsable Foyer).